Évolution du nombre d'exploitations
FAITES DÉFILER POUR PARCOURIR LA VIZ
Évolution du nombre d'exploitations
En 2020, la
Pendant la navigation, appuyer pour accéder aux actions ci-dessus !
En 2020, la
Nombre d'exploitations agricoles en métropole
Pour autant, l’agriculture est toujours présente dans nos paysages : la
De moins en moins d’exploitations : cette tendance observée au travers des recensements agricoles se poursuit : elles étaient 4 fois plus nombreuses en métropole en 1970.
Si la baisse du nombre d’exploitations est une constante depuis 50 ans, elle a été maximale
Évolution annuelle moyenne du nombre d'exploitations
Depuis, la baisse s’atténue progressivement. Elle s'établit à -2,3 % par an sur la période 2010-2020 (contre -3 % entre 2000 et 2010).
Évolution du nombre d'exploitations par spécialisation
Dans presque toutes les spécialisations, le nombre d’exploitations recule entre 2010 et 2020, excepté pour « Horticulture-maraichage »
C'est dans les exploitations spécialisées en élevage que la baisse est la plus forte : -30 % (correspondant à -63 500 exploitations), presque les 2/3 de la diminution totale.
L’élevage de bovins est particulièrement concerné : -33 000 exploitations, soit -27 %. Il perd le premier rang qu’il détenait en 2010, qui revient à la spécialisation « Grandes cultures ».
Comment se traduisent ces évolutions générales dans les territoires ?
Taux d’évolution du nombre d’exploitations, 2010-2020 (en %)
Dans une grande façade Ouest, le nombre d’exploitations en Normandie, Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine par exemple se réduit plus fortement...
...que dans les Hauts-de-France, l’Île-de-France ou l’ancienne Champagne-Ardenne.
Tous les territoires sont concernés par la baisse du nombre d'exploitations excepté la Corse et la Guyane, qui se distinguent par une légère augmentation.
À l’opposé, le nombre d'exploitations baisse le plus fortement dans trois départements de l'Est de la France métropolitaine : Vosges, Territoire-de-Belfort et Alpes-Maritimes.
Dans ces départements se poursuit ces dix dernières années une tendance plus ancienne, avec une diminution plus prononcée qu’en moyenne.
Les Vosges comptent 1 000 exploitations de moins qu'en 2010, évolution plus forte que celle observée entre 2000 et 2010 (-4 % par an contre -3,2 %).
Vosges : un tiers d'exploitations en moins entre 2010 et 2020
Comparaison : indice base 100
Les Alpes-Maritimes détonnent au sein de la région Sud. Beaucoup de petites exploitations de fruits, gérées par des exploitants retraités ou proches de la retraite en 2010, ont disparu.
Alpes-Maritimes : dix fois moins d'exploitations en 50 ans
Comparaison : indice base 100
En Guyane,
Guyane : progression continue
Antilles et la Réunion : vers une stabilisation après une forte réduction
En Corse le nombre d'exploitations se redresse légèrement.
Corse : légère augmentation entre 2010 et 2020
Comparaison : indice base 100
Le profil du département de la Marne est atypique : le nombre d’exploitations est quasi stable depuis 50 ans.
Marne : seulement 20 % d'exploitations en moins en 50 ans
Comparaison : indice base 100
Dans cette terre de champagne, on compte en 2020 9 300 exploitations viticoles, soit 70 % de l’ensemble. Elles occupent pour la plupart moins de 20 ha. C’était déjà le cas en 1970.
Cette stabilité explique que la Marne soit devenue en 2020 le 1er département de France en nombre d’exploitations, alors qu’il n’était que le 45e il y a 50 ans !
1970
Il y a 50 ans, c’est la Bretagne et ses proches voisins qui marquaient la tête du classement.
En 2020, la distribution géographique des exploitations est assez proche, bien qu’un peu plus homogène, avec en particulier l’apparition de la Marne, des Pyrénées-Atlantiques et de l’Aveyron parmi les 6 premiers départements.